# Pont des Arts

« Paris sera toujours Paris. Qu’est-ce que tu veux qu’il fasse d’autre ? » (F. Dard)

# Autour du Piton

Niché au creux de collines bocagères, le pays sancerrois a gardé une ruralité authentique et pleine de saveurs. A quelques jours des vendanges, la terre se prépare à une belle récolte. Une balade entre champs agricoles arides et vignobles fabuleux, me font découvrir un écrin de nature rugueux mais qu’une lumière bienveillante et étincelante vient en frapper chaque parcelle.

# Musique vagabonde

Rhum for Pauline

Un morceau musical  lumineux et poignant dont la vidéo s’intègre parfaitement à mon blog… Un groupe nantais à suivre, assurément !

Bonne écoute…

# Gueules du rugby

Gueules 1La Coupe du Monde de Rugby 2015, c’est parti ! L’Angleterre devient la capitale mondiale (aidée du Pays de Galles, sur quelques matchs)  de cette 8e édition qui se disputera du 18 septembre au 31 octobre 2105.

Gueules 3L’occasion était donc toute trouvée pour annoncer la sortie d’un superbe pavé de 400 pages : « Gueules du rugby » ! Des portraits tirés par le photographe Philippe Echaroux, détonnent de par leur réalisme si particulier et propre à l’artiste. Chacun de ses clichés nous transmet instantanément, une émotion, une sensation, un trouble qui marque l’esprit. Toute l’âme des sujets/joueurs ressort ainsi avec une grande force naturelle et élégante. Bref, les regards de ces célèbres rugbyman nous sautent à la gueule en toute jovialité, sagesse, défiance, décalage… Parcourir les pages de ce livre enchantera les amoureux de l’ovalie, de la photographie et sera, à coup sûr, synonyme de cette expression typique du monde du rugby : « Faire chanter le cuir » !

Un sublime essai transformé de bien belle manière, forcément…
ALLEZ LES BLEUS !!!

 

 

https://www.youtube.com/embed/WVquI3tbLx4« >

Site internet www.gueulesdurugby.com

# Un retour naturel et désinvolte

Les hirondellesA l’aube d’un nouveau jour doré, la nature se réveille, paisible et insouciante, devant mes yeux encore engourdis. Dévoilant au monde toutes les richesses de ses attributs fabuleux, elle prend ses aises sans la moindre pudeur ni crainte. Cette magie ainsi révélée me conforte dans l’idée que chaque infime manifestation qu’elle déploie avec tant de légèreté et d’impertinence, m’exhorte à une prévenance contemplative et humble, tout le long de cette promenade matinale. Qu’elle prenne la forme d’un végétal qui vacille sous la brise, d’un minéral qui roule dans l’eau, d’un animal qui déambule entre les herbes hautes, cette nature bienfaisante offre décidément à chacun de mes sens, une somme de sensations et d’émotions essentielles…

« Bonjour à toutes et tous, je suis de retour ! »

# Âmes sensibles… ne pas s’abstenir !

Zombie walk 8

Ce samedi a eu lieu la 6e édition de la Zombie Walk à Paris (mais cet événement existe aussi dans quelques villes de province), sur la toute récente « nouvelle » place de la République… Bonne initiative que d’investir cet espace dédié aux promeneurs, rollers, skaters, ou pour une pause café. Car au fil des minutes, la place voit apparaître une multitudes de jeunes gens affublés de guenilles, déguisements et grimages de circonstances. Mais le plus impressionnants, c’est le nombre de photographes qui sont présents pour l’occasion. On compte quasiment un appareil photo pour un zombie !! Hallucinant… Pas évident, alors, de shooter tranquillement. Mais cela reste une belle occasion pour tirer des portraits les plus fous et… les plus sanglants !! Car malgré tout, cela reste toujours dans un esprit bon enfant et très sympa ! Le stand maquillage se monte du côté de la fontaine et une file de vivants de tous âges commence à patienter pour passer entre les mains des experts qui leur donneront un visage… mortel !!
Bref, tout ce petit monde sera prêt pour le départ du cortège qui ira jusqu’à la place des Vosges. Une édition très réussie, cette année, qui n’aura pas été perturbé par la pluie ! 😉

# PHQ4 – Là où dialoguent les cultures

4e-edition-photoquai-L-6ymbqHC’est à l’initiative du musée du Quai Branly que l’on doit cette biennale photo qui en est à sa 4e édition. Créée en 2007, cette exposition à ciel ouvert est devenue l’un des rendez-vous incontournables de la capitale. Intégralement dédiée à la photographie contemporaine non occidentale, Photoquai présente les œuvres de 40 photographes du monde entier (hors Europe, donc) provenant des grandes zones géographiques représentées au sein des collections du musée. Cette année c’est au tour de Frank Kalero (artiste espagnol, fondateur de plusieurs revues et directeur artistique de festivals) de s’y coller et de nous présenter une belle et riche compilation d’images du monde des cultures qui nous entoure, vu à travers l’oeil de photographes contemporains. Tous les clichés exposés ont à voir avec la figure humaine : paysages, objets, mode ou architecture y apparaissent comme des éléments d’accompagnement de l’être humain…
Beau programme en perspective !

Le catalogue présente le parcours des expositions, qui se déroulent sur les quais de la Seine longeant le musée du quai Branly et dans une dizaine d’institutions partenaires de la manifestation, du 17 septembre au 17 novembre 2013.

 

# Un dimanche dans le Pays d’Ourcq

Voici une petite sélection de photos prises au Tamron 90 mm macro (f:2,8) dimanche dernier, aux confins de la Seine et Marne (et à la limite de l’Aisne) en plein coeur d’une campagne verte et vallonnée, encore pleine de couleurs estivales…

# Une Petite Ceinture champêtre

Gare CVIl y a quelques jours, alors que le soleil brillait encore haut et fort sur Paris, je me suis rendu sur une petite portion de la Petite Ceinture, ouverte depuis peu au public. Nouvellement aménagée, donc, une balade de 1,3 km située dans le 15e arrondissement (entre la rue Saint-Charles et la rue Olivier de Serres), offre ainsi aux curieux, une vision un peu différente de la capitale. Une végétation multicolore y a colonisé les talus, les rails et autre ballast apportant une touche de nature originale et des plus agréables au milieu des immeubles anciens et modernes environnants… Gageons que le prolongement de cet endroit, d’ici quelques jours, augmentera le plaisir de venir fouler cet espace bucolique dédié à la flânerie !

  

# 30 jours à Chicago en 30 images

 C’est lors d’un long séjour à Chicago, durant tout le mois d’août, que j’ai pu parcourir et (re)découvrir une bonne partie de la Wind City et ses environs, armé de mon Fujifilm X20… Compagnon idéal et discret pour capturer les multiples scènes qui s’offraient à moi, j’ai difficilement sélectionné les 30 images les plus marquantes, intéressantes et typiques de mon fantastique périple américain ! Bon visionnage et merci de vos passages et commentaires…

# Les vagues de Pierre Carreau

Une envie de faire découvrir ce photographe parisien qui nous propose sa vision fascinée (et fascinante) de l’océan. Pierre Carreau  utilise une panoplie d’appareils photos à grande vitesse pour réussir ces superbes clichés. Il aime particulièrement les petites vagues, qui présentent des détails qu’on ne retrouve pas sur les grandes. Contempler ses photos est comme contempler une sculpture taillée dans une matière improbable, avec de multiples effets et reflets hyper travaillés… Très rafraîchissant !!

Son site : pierrecarreau

# Dans le dédale d’Orsay

Affiche-Ange-du-BizarreA l’occasion d’une très belle exposition au Musée d’Orsay (« L’ange du bizarre », que je recommande vivement), j’ai pu effectuer une petite série de clichés, somme toute classiques, en parcourant la multitude de passages, salles, couloirs, étages qui regorgent dans ce magnifique lieu parisien… S’aventurer dans ce temple de la peinture et de la sculpture est un véritable bonheur pour les yeux et l’esprit. Et je ne me suis pas privé d’en découvrir les différentes facettes, armé de mon Leica X2 !
Un traitement N&B pour mettre en valeur l’architecture du musée aura eu ma préférence, avec un effet dit « tilt shift » (ou effet maquette) sur l’une d’entre elle, pour présenter le résultat final.


Le traitement en N&B m’est apparu quasi évident

# De l’ombre à la lumière… 2/2

Voici la suite de mon petit reportage au cimetière du Père Lachaise (confesseur du Roi Soleil) de dimanche dernier… Avec ses 44 hectares, la première nécropole intra muros de Paris est aussi l’un des plus importants espaces verts (on y dénombre 5 300 arbres). Parmi les 69 000 tombes environ que compte le Père-Lachaise, on peut trouver celles de personnalités de tous les horizons (il abrite entre autre celles de Marcel Proust, Alfred de Musset, Edith Piaf, Honoré de Balzac, Guillaume Apollinaire, Frédéric Chopin, Colette, Jean-François Champollion, Jean de La Fontaine, Molière, Yves Montand, Simone Signoret, Jim Morrison, Camille Pissarro, Oscar Wilde…), ce qui fait de ce cimetière un des lieux les plus visités de Paris après la Tour Eiffel, le Louvre et Notre-Dame.

Et dire que je n’en ai croisé que quelques centaines, cela me laisse pas mal de journée en perspective à me perdre dans ce dédale impressionnant de vieilles pierres chargées d’histoire…

# De l’ombre à la lumière… 1/2

Pour enfin fêter cette très belle journée de printemps, quoi que de plus judicieux que d’aller trainer ses guêtres dans les allées d’un… cimetière ? Passer de la grisaille aux couleurs, du froid humide à une douce châleur bienfaitrice, bref, de l’ombre à la lumière… le Père Lachaise était le lieu idéal pour réveiller son capteur encore endormi. Et ce cimetière regorge de mille et un endroits surprenants et fabuleux pour le faire renaître !!

J’équipe mon Nikon d’un objectif 90 mm macro Tamron et me voilà prêt à sillonner les chemins innombrables de ce lieu parisien unique. Je commence quelques clichés quelconques pour régler l’appareil et je commence mon périple à travers la multitude de tombes et autres sépultures plus ou moins anciennes et entretenues.

Durant plus de 2h, j’essaie de trouver le bon angle, les bons plans, une profondeur de champ courte en fonction de ce que je veux mettre en valeur et… ce n’est pas toujours évident ! Mais je m’amuse comme un petit fou d’autant plus qu’il y a peu de monde, finalement.. La grandeur du site fait sans doute que les visiteurs sont éparpillés aux quatre coins des divisions et de ce fait, les rencontres se font rares ! Je n’ai dû, moi-même, n’en parcourir qu’une petite partie, ce qui me permettra de revenir un autre jour…

Reste plus qu’à visionner le résultat et sélectionner les photos les plus intéressantes pour illustrer mon article (que je ferais en 2 parties) !

Merci pour votre passage et vos éventuels commentaires… 😉

# Champ passé à l’infrarouge

Calfeutré au chaud et au fond de mon canapé, je m’essaie à quelques tortures de photos en post traitement sous Photoshop et autres plugs-in Nik Software… Il y a tellement de possibilités hallucinantes et magiques qu’au final, j’arrive à des résultats aussi surprenants qu’incongrus ! Mais je ne laisse pas le hasard décider pour moi et je sais jusqu’où ne pas aller pour arriver à une image digne d’intérêt.
Alors voilà, une impression de passer de moins en moins souvent sur mon blog pour y laisser un article, la cause à cet hiver maudit qui dure encore et toujours et m’empêche de sortir sereinement (quoique la flemme doit aussi y être pour quelque chose), me pousse à revenir taper une petite incruste parmi vous avec mon image du jour…

Paysage infrarouge

# Le noir et blanc vu par Monica Denevan

Née en 1964 à San Francisco, Monica Denevan est une photographe qui a passé beaucoup de temps en Birmanie et en Chine munie de son moyen format Bronica. Elle a pu y réaliser de magnifiques séries dans un noir et blanc d’une grande pureté et des plus esthétiques, mettant en scène (entre autre) l’isolement des personnes dans des attitudes très théâtrales et stylisées. A la recherche de lieux calmes, encore relativement intacts et peu contaminés par le développement industriel, Monica réussi magistralement à recréer une atmosphère toute en sensibilité, reflétant dans chacun de ses clichés une profonde authenticité…

Je vous laisse admirer une partie de son travail !

# Une photo pour 10 000 vues…

Mon blog ayant passé la barre des 10 000 pages vues, je souhaitais remercier tous les voyageurs (et voyageuses) qui me suivent depuis quelques mois ou qui sont passé(e)s par hasard, avec cette photo de toute fin de journée prise dans un marais vendéen… C’est un endroit que j’affectionne tout particulièrement et où j’aime profondément vagabonder durant des heures, avec ou sans appareil photo ! Tout y est réuni : l’eau, la végétation, les oiseaux, le silence, la lumière… Magnifique !!
Merci donc à tous pour vos venues et commentaires qui m’enchantent et me motivent à poursuivre mon petit plaisir virtuel…
A bientôt ! 😉

Marais
Marais vendéen – La Guittière

# Perspectives graphiques…

Il est un lieu dans Paris où il fait bon se promener dans les allées aux différents univers très graphiques. En effet, le Parc André Citroën (dans le 15e arrondissement) offre des lieux très intéressants à photographier (végétation luxuriante et mises en scènes aquatiques, bambouseraie, escaliers, jets d’eau et serres…), avec quantités de perspectives mêlant nature et constructions modernes. Se promener dans ses jardins à thèmes (descendant jusque sur les bords de Seine) permet de s’évader dans un ailleurs inhabituel de la capitale et de passer, assurément, une journée pleine de belles choses à capter…
Bref, ce magnifique parc renferme une multitude de visuels fascinants, qui changent à chaque saison !
A faire absolument, donc…

# Clichés normands très… clichés !

Normandie 5

Chaque région de notre bel hexagone recèle de quantités de paysages aussi différents qu’extraordinaires et reconnaissables au premier coup d’oeil… En allant passer une journée en Normandie, j’imaginais dès les premiers kilomètres entamés sur le large bitume noir et sous un ciel un peu moins sombre (mais finalement… typique), les images que j’allais bien pouvoir récolter au gré d’une balade savoureuse… Le thème en sera donc les fameux clichés normands !

(Je ferais court aujourd’hui, parce que des images valent souvent mieux qu’un texte !!)

# Les Césars 2013 de l’intérieur !

Ouverture des Césars 2013

Ce vendredi soir, il fallait affronter un véritable froid sibérien pour se rendre au Théatre du Châtelet et assister à la 38e Cérémonie des Césars (j’avais un piston pour pouvoir y être). En plus, ce cru 2013 ne m’aura pas laissé un souvenir impérissable, au vue de la faible qualité des invités, toute catégorie confondue ! Bon d’accord, la star américaine Kevin Costner à effacé la faiblesse du casting de cette année. Djamel Debbouze, nommé Président pour l’occasion (« Ah bon ? Tiens… pourquoi pas ? ») commence son show habituel, le temps d’annoncer officiellement l’ouverture de la cérémonie (et qui, je trouve, ne sied pas forcément à cette sacro-sainte institution annuelle, mais ce n’est que mon opinion)… Antoine de Caunes lui emboîte le pas et c’est parti pour 3 heures de spectacle sans grandes surprises et avec elles, le défilé des plus ou moins stars invitées, interprétant leur partition bien huilée et tout cela, dans le décor immuable du Châtelet !

De mon côté, je parcours les étages, couloirs et autre backstage, à la recherche de quelques clichés intéressants à prendre. Je choisis de programmer ma sensibilité à 1600 iso (et cela s’en ressentira sur certaines photos avec pas mal de bruit), une priorité ouverture à f:2,8 et une préférence pour le N&B qui devrait le mieux s’approprier au reportage… Dans les coulisses, cela s’agite dans tous les sens. Les talkies-walkies crépitent, les casques fredonnent leurs directives, les portables balancent les dernières infos, les feuilles des plannings volent d’une page à l’autre, les micros cherchent leurs proies à interviewer… Bref ce soir, tous ces professionnels enfiévrés ne doivent pas se louper !

Le champagne coule à flot et les coupes passent de mains en mains accompagnées de quelques petits fours de bonne tenue. La châleur monte dans l’air et les esprits mais l’ambiance reste des plus convenable et sympathique. Chacun se congratulant, se racontant les dernières nouvelles, prenant déjà rendez-vous pour la suite de la soirée au Fouquet’s, s’examinant les tenues vestimentaires hyper étudiées pour l’occasion. Il est alors plutôt amusant d’observer tout ce petit monde d’un autre… monde, assis là, sur un coin de dossier de canapé, judicieusement installé par le plateau d’RTL ! Mais je n’ose finalement pas trop importuner tout cela avec mes photos et me contente de quelques prises ici et là. J’ai particulièrement aimé le graveur, assis tranquillement à son établi et attendant qu’on lui apporte un César pour y apposer le nom de l’heureux(se) élu(e). Il s’appelle Hervé Deschamps et effectue cette fabuleuse tâche depuis une vingtaine d’année.

La soirée touche à son terme, le palmarès 2013 a l’air de satisfaire tout le monde…
De mon côté, les jambes commencent à fatiguer et la tête ne sait plus trop ou en donner. Il est temps de regagner le vestiaire qui est pris d’assaut par la foule. Je retourne alors en salle pour deux ou trois ultimes clichés et garder, ainsi, un peu de chaleur de ce magnifique théâtre, quelques minutes supplémentaires… Dehors, les bus défilent pour récupérer les artistes et les amener au pied du fameux restaurant gastronomique de l’avenue des Champs-Elysées et qui clôturera ainsi, cette 38e cérémonie des Césars…